Irasshaimase, Bienvenue, Huan ying dans mon monde.

dimanche 29 juillet 2012

un petit nouveau

En plus de vous partager mes coup de cœur en matière de livres, de film et d'exposition, je partagerai aussi mes échec et mat. Mais comme  les goûts et les couleurs sont dans la nature et que les goûts des uns et des autres varient, n'hésitez pas à lire ces livres quand même si ils vous tentent. Ça permettra un dialogue entre ceux qui aime et ceux qui n'ont pas aimé. 

Bon Week end !

Haruko

Avant première THe Dark Knight rises au Grand Rex (21 juillet)

Quand on aime le cinéma, on ne peut pas mieux trouver comme cadeau que de vous emmener à une avant première dans une salle mythique. Je me souviendrai donc de mes 25 printemps.



Le casting est en France, mais effet papillon oblige Aurora pleure ses morts et le Casting ne quittera pas le Bristol Hôtel. La fête devait être grandiose, elle fut un peu gâchée et pleine d'incompréhension quand au geste d'un fada aux USA. Les fans français, ont déposé des roses, un cahier de condoléances et nous avons écouté avec beaucoup de respect le message de Christopher Nolan. 

Et là après 7 heures d'attente dont une demi heure qui m'a paru durer une éternité, l'écran s'anime, la musique d'Hans Zimmer vous prend aux tripes, les personnages sont là et c'est parti pour un peu plus de 2 h de film. Confortablement assise dans mon siège, le dernier opus de la trilogie The Dark Knight défile devant mon regard captivé. On rit, on applaudi, on vibre, on scrute les moindres détails, les personnages qui font leurs come-back ... et quand l'IMAX opère la magie n'en n'est que plus grande. 

N'ayant pas lu les comics, Banne est pour moi un méchant comme je les aime. Les fans purs pardonnent les imperfections et jugent que ce dernier film clôture comme il faut la légende du Chevalier noir. 

Je suis une grande sensible alors, quand l'émotion est trop forte je pleure. La fin du film fut sans appel j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Quand le rideau est tombé je pleurais encore. 

Mais quoi qu'il en soit ce fut grandiose pour moi, probablement que le lieu contribue à trouver les choses encore plus géante. :)





Bonne séance à vous !!

Haruko

samedi 28 juillet 2012

Echec de lecture

Et oui il n'y a pas que des coup de cœur en matière de lecture.

Dans la série je n'ai pas accroché avec :

  • Je n'ai pas accroché au dernier volume de la communauté du Sud paru en France, ça s’essouffle il est temps que ça se termine.
  • Je n'ai pas non plus accroché avec Les Alchimistes de Barbal. J'aime bien la fantasy qui mêle de la mythologie proche-orientale, mais là j'ai eu du mal à accrocher. Peut être que plus tard si je le reprends mais là dans l'immédiat c'est un échec.
  • Je n'ai pas non plus accroché avec le thriller Yakusa connection. Format d'écriture, histoire ... j'ai pas trouvé se que je cherchais dans les quelques pages que j'ai lu.

Bonne lecture !!

Haruko

Un univers de papier: En route vers le Japon

Bien que mon week end (du 21 juillet) fut chargé mes quatre heures de train m'ont permis de lire deux livres très sympa sur le Japon. (Merci maman de les avoir déposé sur mon bureau).

Au Japon ceux qui s'aiment ne disent pas je t'aime d'Elena Janvier.

Ce livre pointe avec humour les ressemblances et les divergences entre nos deux cultures. On se promène dans un lexique qui nous fait voyager entre Paris et Tokyo. L'auteure ou plutôt les auteures ont toutes les trois vécues au Japon. Elles nous invitent à découvrir le pays. 

Morceau choisi lettre L.
"LIRE
Lecture: Au Japon, on peut lire verticalement et de droite à gauche, ou bien horizontalement et de gauche à droite, selon la situation.
Les dos des livres, par exemple.Dans les librairies, les bibliothèques, chez les bouquinistes, on se tient droit devant les rayons, que l'on parcourt des yeux sans se pencher, ni à droite, ni à gauche, et surtout sans avoir à incliner la tête dans un sens puis dans l'autre. Si le livre est épais, alors le dos est assez large pour recevoir un titre horizontal. A se demander pourquoi on a pas résolu le problème en Europe, en adoptant un sens identique pour tous les livres. On arrêterait alors de se dodeliner, et l'on verrait se déplacer les lignes parallèles des lecteurs devant les étagères.
Le sous-titrage des pièces de nô à la télévision, des films au cinéma, combine les deux sens de lecture. On pourra lire sur la droite de l'écran, verticalement et de haut en bas, le texte des dialogues, tout en voyant apparaître en bas de l'écran, des informations utile à la compréhension de la scène."
Il faut une sacrée concentration pour lire tous ces sous-titres en Europe, on se limite à lire rapidement en bas et ça n'est pas un exercice qui plait à tous.

Ce livre référence un tas de chose de la machine à laver en passant par les mangas ou encore la lumière et les couleurs. 





L'autre livre s'intitule Look at me Tokyo d'Antoine Kruk.

L'auteur est le fils d'un architecte français et d'une artiste japonaise. Né en plein flower power, il est le fruit d'un métissage qui offre deux cultures, deux visions du monde. 
C'est à la fois un carnet de croquis et un regard sur une ville qui semble vivre plusieurs vies. On se promène dans un Tokyo insolite. 
La préface de Kenzo Takada est à lire. Elle est intéressante.

En lisant ce livre j'ai compris pourquoi ce pays m'attire autant. Je me retrouve un peu dans cette culture à la fois emprunte de tradition et éprise de liberté, d'originalité et d’extravagance.
Antoine Kruk croque Tokyo et ses habitants, commente avec humour et le regard critique français cet univers décalé nippon. 

C'est une sorte d'appel au voyage, pour les esprits épris d'aventure. Si il faut lui attribuer un mot ça serait "Impressions", l'auteur met sur le papier un instantané qui une fois passé se perd dans le flot de la vie ou de la ville.



ces deux livres je les ai dévoré, après avoir tourné la dernière page, il flottait dans l'air comme une envie de départ. J'avais un goût d'aventure sans pour autant avoir quitté mon train. 


Bonne lecture à tous !!

Haruko


jeudi 19 juillet 2012

Un univers de papier: Quelques minutes après minuit !

Ce livre est un hommage posthume à l'auteure Siobhan Dowd décédée beaucoup trop tôt. Il est le témoin que les histoires n'appartiennent pas qu'à leurs auteurs, ellles nous sont confiées dès que l'on tourne la première de couverture et une fois fini nous la confions à quelqu'un d'autre. 

 

Quelques minutes après minuit. Gallimard Jeunesse.Patrick Ness.


C'est une histoire de cauchemar, de vérité brute, de monstre ancestral et d'accomplissement de soi. C'est aussi une histoire de colère, de haine, d'amour et de pardon.

Conor est en proie au même cauchemar qui resurgi toujours quelques minutes après minuit. Ce monstre le dévore chaque nuit. Le monstre est porteur d'obscurité, de cris et de douleur. Il est très ancien, sauvage et cherche la Vérité. Pas n'importe quelle vérité celle de Conor. 
Ce monstre est un If qui prend vie, il est venu pour délivrer Conor. Mais cette délivrance ne sera pas une partie  de plaisir, un cauchemar qu'on chasse en allumant la lumière. Dans cette histoire les ténèbres sont présentes même en plein jour. 

C'est un livre initiatique, il ne vous laissera pas indemne. Vous n'en sortirez pas brisé mais grandi. C'est une histoire de dialogue et de lâché prise. 
Les adultes imposent souvent sans le vouloir un fardeau bien lourd sur les frêles épaules de leurs enfants. Ces craintes, cette culpabilité et ce poids se matérialisent une fois la nuit tombée quand tout devient possible les monstres prennent vie et viennent hanter leur sommeil. 
C'est un hommage à l'amour que nous portons à nos parents et que nos parents nous portent, cet amour sans bornes au delà de la maladie et des souffrances. 
C'est onirique et fantastique, il y a dans les histoires de l'If, les clés dont Conor a besoin. C'est un conte "matriochka" avec des histoires dans l'histoire. Comme tout conte il n'a rien de féérique mais il nous fait réfléchir en laissant une empreinte dans notre cœur de lecteur. 

L'objet livre est aussi très joli. Il traduit toute l'ambiance de l'histoire. Sauvage, violente et sombre comme un cauchemar. Ce jeu de noir et blanc, le dessin tout cela rend les émotions plus fortes. La couverture attire l’œil, elle est à la fois angoissante avec cette forêt et se clair de lune mais aussi si mystérieuse qu'on souhaite y plonger.

Ce fut un succès outre atlantique et outre manche, où il a été acclamé et plébiscité par la critique et les librairies.

Il ne peut que touche les cœurs et les esprit, c'est une vérité brute mais belle à en pleurer.


Bonne lecture à tous !!


Haruko



mercredi 18 juillet 2012

Un univers de papier: Page 22

Le clan des Otori de Lian Hearn.



Le silence du rossignol

Les neiges de l'exil

La clarté de la Lune

C'est trois livres composent la base du clan des Otori à ces derniers s'ajoutent Le fil du destin et le vol du Héron.

Ces romans nous offrent une plongée dans le Japon féodale, on y trouve toute la poésie, l'harmonie mais aussi l'art de la guerre et du secret que l'imaginaire asiatique peut offrir. On vibre aux côtés des samouraïs, on manie les sabres et le pinceaux dans des paysages tour à tour calmes ou tourmentés. Les mots offrent des images dignes d'un film. Entre les lignes se profilent des histoires de familles complexes, des stratégies macabres, des luttes de pouvoirs, des remises en questions de soi, de son statut et aussi des histoires d'amours semblable à une rivière.

Tout commence avec le silence du rossignol. Le titre du premier tome fait référence à ce parquet légendaire, qui chante sous nos pieds et qui ne peut être rendu muet que par un ninja ou un homme de la Tribu entrainé. Shigeru Otori recueille pour une raison qui échappe à tous un enfant Tomasu. Il est allé le cherché un soir de pluie dans le village ravagé de Mino et le tire des griffes de son ennemi Iida. Il va l'élevé comme un noble et cacher son origine. Il va l'adopté et ainsi mettre en marche le destin de celui qui s'appelle désormais Takeo Otori. Takeo est il celui qui fera se taire le rossignol de Iida à jamais ?

Dans les neiges de l'exil, Takeo éprouve un sentiment nouveau: l'amour. Il a vu mourir son père adoptif sous ses yeux . C'est un tome où la passion est le maitre mot
Passion amoureuse, soif de vérité sur les origines de Takeo qui découvre que ses liens avec le clan Otori, la tribu et les Invisibles sont plus entre-mêlé qu'il n'y paraît. Quête de Justice et de vengeance, volonté de reprendre sa place dans le fil du destin. Takeo va être mis à mal par la tribu qui le cloître dans son repère loin de Kaede. Kaede va ressentir le poids de sa condition de femme, elle va s'affranchir de ses chaines mais à quel prix ? Elle tue Iida, retourne chez son père, frôle la mort en couche, épouse Takeo au mépris des usages.
Dans cette passion dévorante, sauvage Takeo va voir le voile du destin se soulever par le biais d'une prophétie "Trois sangs se mêlent en toi. Tu es né parmi les Invisibles, mais ta vie se déroule maintenant en plein jour et ne t'appartient plus.  La Terre va accomplir ce que le Ciel désire.
Ton domaine s'étendra de la mer à la mer, mais un bain de sang est le prix de la paix. Tu la conquerras en cinq batailles: quatre victoires et une défaite ... " et seul son fils pourra modifier ce destin. 

Dans le dernier tome de la trilogie la clarté de la Lune, Takeo va s'imposer reprendre son héritage et venger l'honneur de son clan. Mais dans cette entreprise périlleuse, il va voir des êtres proches mourir, des alliés le trahir. Kaede et lui vont inscrire au plus profond de leurs chairs les combats menés. La paix va finir par s'installer peu à peu dans les Trois Royaumes, un équilibre est maintenu entre les protagonistes que sont la Tribu, Araï Zenko le fils de l'allié déchu, les anciens amis de l'âge d'Or à Hagi sont de retour ... Takeo, père de trois filles, surveille de loin son fils et songe souvent à la prophétie, estimant que mourir de la main de son fils serait une mort honorable. Mais de sa vie future et de sa mort rien n'est dit ici.

Pour poursuivre l'aventure il vous faudra lire le fil du destin et le vol du Héron, qui reviennent sur les origines et la destinée finale du clan Otori.


J'ai beaucoup aimé c'est un plaisir de lire ces livres mais aussi de les regarder. Les couvertures des grands formats sont magnifiques. Le clan des Otori, est une saga comme on aime en lire.


Bonne Lecture à tous !!


Haruko



Voyage au pays des frères Lumière: Clap 8

Bel Ami sorti en juin 2012





Bel ami surnom donné à George Duroy par une fillette. George Duroy est un brave type qui va se hisser au sein de la société parisienne du XIXème siècle. Il va s'attirer les faveurs de celles qui tirent les ficelles de la vie publique, dans l'ombre de leurs maris, amis et dans leur salon: Les Femmes. Charmeur, manipulateur et culotté, il va réussir à se faire un nom bâti sur des mots et du vent. Dans un monde d'apparence, de réputation et de faux semblant "Bel Ami" se joue des convenances.

Le personnage a se charme discret des timides, mais il va révéler une part sombre et sournoise. Si  votre confiance en la gente masculine était ébranlée avant la séance, ce film ne vous fera pas renouer avec elle. George Duroy est sulfureux, attirant et dangereux un peu comme une fleur de digitale belle, mais au combien vénéneuse et mortelle. Ici, on ne précipite pas forcément les gens dans la tombe, mais leur réputation bafouée laisse une impression de meurtre social.

Au demeurant, j'ai bien aimé l'univers et le jeu d'acteur. On plonge dans un Paris qui n'a rien de policé. Il est vil, féroce, presque malsain, on ressent l'univers littéraire du 19ème siècle. Si on a lu des textes d'Hugo, Zola ... je trouve qu'on ressent les mêmes émotions.
J'ai aussi aimé le film pour une raison paradoxale, c'est le méchant qui gagne à la fin. Je sais c'est bizarre, je suis d'ailleurs ressortie du cinéma déboussolée. 

Je n'ai pas souvenir d'avoir lu l’œuvre original de Maupassant, mais le film m’incite à la lire. 

Bonne séance à vous !!

Haruko

dimanche 15 juillet 2012

Un univers de papier: Le carnet de Théo

Le carnet de Théo, "Dans ma bulle",d'Eléonore Cannone et Sinath, chez Rageot.

 




Théodora dit Théo, collégienne atypique dans un collège privé. Son look rock  lui vaut nombre de désagréments. Elle raconte son année dans un carnet sorte de thérapie où elle exprime avec humour sa vision de son monde.
  • Meilleur ami: Samuel dit Sammy fils d'Inukaï (surnom donné par Théo). 
  • Parents: quasi inexistant sauf quand ils se disputent. 
  • Etat d'âme: + 3000. 
  • Volonté N°1: Quitter le collège privé pour le lycée public coûte que coûte. 
  • Maître à penser: Takeshi Ishiguro san
  • Epines dans son pied: Inukaï, les profs, Yukino ...
  • Esprit qui hante sa chambre: Kyo son chat maniaco-dépressif.
Théo vogue dans cette période plus ou moins difficile qu'est l'adolescence. Elle se cherche, se questionne.Elle se confronte à l'amitié, à l'amour ...
Elle vous rappellera peut être votre propre adolescence.Théodora m'était familière, on se reconnait un peu en elle.
Le format d'écriture m'a intrigué et je me suis laissée tenter. Je ne l'ai pas regretté, j'aime bien cette personnalité un peu garçon manqué. 
Elle rencontre Takeshi san qui est un personnage qui regroupe sagesse et amitié, comme une sorte de maître pour une mangaka en herbe. Elle va croquée (dans tout les sens du terme) le quotidien avec toutes ses émotions d'ado'.
Le texte est ponctué d'illustration qui donne vie aux personnages, fixe le décors et les morceaux de musiques qui annoncent les chapitres nous mettent dans l'ambiance.  C'est vivant comme lecture !!
 Si vous aimez le rock, les mangas vous trouverez votre compte dans cette histoire écrite à la façon d'un journal intime.
C'est un roman d'adolescent qui se lit vite, qui est ponctué d'un trait d'humour bref très sympa pour l'été.

Bonne lecture !

Haruko

mardi 10 juillet 2012

Voyage au pays des frères Lumières: Clap 7

Blanche neige et le chasseur. sortie en juin 2012




On retrouve la trame du conte de fée. Une Reine aimante qui se pique à une rose en plein hiver et souhaiterai une enfant a la peau blanche comme la neige, aux cheveux d'ébènes et aux lèvres rouges comme cette rose.
 On nous promettait des grandes batailles, il n'y en aura qu'une celle qui sera à l'origine de tout le chaos qui s'en suit dans le film. Une armée noire sème la terreur et quand elle est défaite par le roi, on retrouve une blonde prisonnière qui charme ce roi veuf et malheureux. Là où les choses changent c'est quand la sorcière fait officiellement son entrée comme reine. La marâtre, va tuer le roi, déclencher le chaos sur les terres, emprisonner sa belle-fille dans le donjon et nous faire un remake de la Comtesse sanglante Erzsébet Bathory mais en moins trash.
Sinon que dire d'autre, il y a bien 7 nains mais rien à voir avec ceux qui son issu du dessin animé, ils sont fidèles à la réputation des nains. On a droit à un clin d’œil à Disney à un moment du film, il faut ouvrir grand les oreilles (Hé oh hé oh ...). Le sanctuaire est magnifique on retrouve un peu d'Alice au pays des merveilles de Tim Burton, la forêt maléfique et le miroir font penser au "Labyrinthe de Pan". 

Visuel intéressant, esthétiquement parlant le film est réussi. J'ai beaucoup aimé la dualité lumière/ténèbres.

L' histoire est très peu détournée du conte que l'on connait si ce n'est que c'est "Blanche-neige et le chasseur" et non "Blanche neige et les 7 nains". Ici pas de prince charmant non non juste un souvenir d'un âge d'or qui se révèle presque fatale quand la vilaine sorcière donne la pomme empoisonnée sous les traits du charmant jeune homme que notre princesse aima dans son enfance. Le baiser qui brise le charme ne vient pas de l'amour passé mais bien du chasseur. Il l'a protégé, l'a épaulé et l'a aimé. 
Comme tout ce fini bien notre princesse est sacrée reine, pas de fin à la disney bien qu'à mon goût les 10 dernières minutes auraient pu être coupées au montage. 

En bref c'est une Blanche-neige,  plus fantastique, plus adulte, un peu moins cruche, un peu Jeanne d'Arc mais ça reste un film pas mal à voir. 



Bonne séance !!

Haruko

jeudi 5 juillet 2012

Un univers de papier: la librairie des Ombres

La librairie des Ombres de Mikkel Birkegaard.





Quand Jon, avocat à Copenhague, plaide rien ne lui résiste, toutes les affaires se soldent par une victoire sans tâches. Aptitude particulière, charisme ou simple confiance en soi ? 
Quand Luca, libraire à la lubri di Luca, lit le livre devient vivant, il vibre au point de le faire entrer en transe et de provoquer sa mort. 
Mais quel lien lie ces deux personnes, de prime abord leur nom de famille Campelli mais rien d'autre ne semble les unir. Pourtant Luca est le père de Jon et sa mort va éclairer la vie de ce dernier. 20 ans après avoir coupé les ponts avec son père, il se retrouve à son enterrement et va devoir faire des choix accepter l'héritage matériel et spirituel de ce père qui l'a rejeté ? ou continuer sa vie et penser à sa carrière ? 
Et si carrière et héritage avait un lien ? 
Dans sa quête de vérité Jon va soulever le voile de la lecture et entrer dans un monde où lire devient une arme. Il va découvrir la société Bibliophile dont son père fut un acteur majeur, il va découvrir la lutte qui oppose récepteur et émetteur, il va aussi comprendre tout l'amour d'un père qui a préféré être un mauvais père plutôt qu'un père sans fils, mais aussi le côté obscur avec la société de l'Ombre.

Alors qui sont ces Lettore dotés d'un pouvoir hors norme, capable d'influencer la lecture des autres, de créer des mondes merveilleux, de générer des images et de faire naitre des histoires ... mais aussi de manipuler au delà des limites allant jusqu'au meurtre ? Qui se cache derrière la société de l'Ombre ? Vous le découvrirez en lisant la Librairie des Ombres. 


Pourquoi j'ai bien aimé ?

Lire procure une évasion et le pouvoir des Lettore c'est un peu ce qu'on ressent quand un livre nous tient tant il est captivant. Le principe des aptitudes émettre les images, les sons ou les recevoir c'est se que l'on ressent face à la lecture. Nous ne sommes pas tous capables de transporter les foules à la lecture d'un discours ou d'un livre par contre on peut recevoir le texte. Quand on est petit, on adore écouter les histoires et si le lecteur est bon il les rend vivantes juste grâce à sa voix.
L'univers du livre est agréable, on se sent chez soit dans cette librairie de papier. 
C'est un thriller où on pourrait presque avoir un crime parfait. Lire peut tuer sans laisser de marques. 
J'ai aussi aimé l'idée qui veut que les livres se chargent d'énergie, à force de les lire, comme si on pouvait ainsi avoir un lien avec les lecteurs passés. La fin ne pouvait que se dérouler à Alexandrie, c'est la bibliothèque originelle. 
On trouve dans ces lignes une réelle passion pour le livre, que tout amateur de lecture partage. 


"Les textes sans lecteurs ne disent rien. il faut des lecteurs, mais alors, oui, ils parlent. Oui, ils chantent,ils chuchotent, ils crient même. [...]"

Bonne lecture !

Haruko

Soulever le voile des Chimères

Alors voila il y au moins un mois je me suis faite taguée par Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse et je vais donc me prêter au jeu des questions réponses et révélations :)


Pour taguer quelqu'un rien de plus simple:
1. Poster les règles. (les voici)
2. Écrire 11 choses sur soi et son blog.
3. Répondre à 11 questions.
4. Créer 11 nouvelles questions pour les personnes taguées.
5. Choisir 11 personnes et mettre le lien de leur blog sous le post.
6. Se rendre sur leur blog pour leur dire qu'elles ont été taguées.

Premièrement vous révéler 11 choses sur moi ou mon blog:

1) Si la lecture est une drogue mon dealer c'est ma maman, elle est responsable de médiathèque et nous échangeons beaucoup autour des livres toutes les deux.
2) Je suis myope comme une taupe explication parmi tant d'autres quand j'étais petite je lisais à la lampe de poche. (meilleurs souvenirs de lecture l’adrénaline quand on se fait attraper en flag' )
3) Ce blog n'existe que parce que j'ai des amies très très persuasives sans elles je ne pense pas que j'aurai franchi le pas.
4) Quand je ne lis pas je dévore des séries, des dramas et des films à la pelle. 
5) J'ai lu le dernier tome d'Harry Potter en une nuit (c'était un cadeau et je devais le rendre à son propriétaire au plus vite). Il m'arrive de vivre dans mon monde et de ne rien capter autour de moi.
6) J'aime les petites librairies, les bibliothèques qui ont une âme, j'aime l'odeur du papier.
7) Le blog s'appelle les Chimères d'Haruko parce que je suis fan de la culture asiatique et de voyage.
8) Haruko signifie enfant du printemps et cela me correspond bien puisque je suis une enfant d'avril.
9) J'ai fait de l'escrime pour faire comme dans les films de capes et d'épées (je n'avais qu'une envie maitriser la fameuse Botte de Nevers).
10) J'ai visité le Château de la belle au bois dormant (celui qui est l'emblème de Disney), celui du film Peau d'âne, celui de Lady Oscar et celui de Moulinsart. En vrai ils s'appellent le Neuschwanstein, Chambord, Versailles et Cheverny. 
11) J'ai appris à lire le cunéiforme (première écriture au monde) c'est pas très utile dans la vie de tout les jours je vous l'accorde, mais c'était chouette.

Deuxièmement Question/réponse:

1) Quel livre choisirais-tu pour caler un meuble bancal ?
Bonne question je ne sais pas trop du coup je prendrai mes vieux bouquins de cours de la fac. Pour caler des trucs c'est pas mal. (Sorte de vengeance parce que ce n'était pas toujours un plaisir de les lire)
2) Quel est ton plus ancien souvenir de lecture ?
Le jour où j'ai pu lire seule "la belle et la bête" (les livres disney) c'était au C.P. J'avais poussé la porte d'un univers magique.
C'est le souvenir le plus net que j'ai.
3) Plutôt "livre papier" ou "livre numérique"?
Incontestablement papier, j'aime l'odeur, les annotés (ça rend dingue ce qui me voit faire), les torturés, les faire voyager en train ... et au final ne pas les lire parce que je dors. Le livre numérique je n'ai pas eu l'occasion d'en avoir un dans les mains, dans l'immédiat j'accroche pas.
4) "Peu importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse" sais tu de qui est cette phrase ? Elle est de Musset
Es tu d'accord en particulier quand il s'agit de lecture ? Oui le flacon n'est pas toujours à la hauteur des espérances et certaines fioles peuvent renfermer un nectar au combien délectable.
5) Quel héros (je suis une fille) de roman ou de BD pourrais tu épouser ?
Chiaki senpai de nodame cantabile, juste pour l'entendre jouer le concerto pour piano de Rachmaninov.
6) Quel livre n'aimerais tu pas écrire ? Pourquoi ?
Mes mémoires, c'est un truc de mégalo je trouve et de toutes façons personne ne trouveraient ça d'un très grand intérêt.
7) Si tu devais créer un autre blog avec une autre thématique que celle de ton blog actuel, de quoi parlerait-il?
Un blog de voyage avec des photos ... en faite un carnet de voyage avec mes photos, mes notes...  ou un blog de mode, dessin avec des créations originales. :)
8) Es-tu du genre prêteur/prêteuse en matière de livres?
Oui et non je tiens beaucoup à mes livres du plus banal poche au plus beau documentaire alors les personnes à qui je prête sont triées sur le volet.
9) Quelle question n'aimerais-tu pas que je te pose?
Qu'est ce que tu feras quand tu seras grande ?
10) Peux-tu quand même y répondre (s'il te plaaaaaaaît)?
Eeeeeeh je ne sais pas encore.
11) Et sinon, quoi de neuf?
C'est l'été y a du soleil et donc on peut lire dehors sur les terrasses et dans les jardins que du bonheur !!

Maintenant c'est à moi de poser les questions héhéhé !!! 

Étant donné que j'aime voyager mes questions tourneront autour du livre en voyage ou du voyage en livre.

1) Quels livres emmènerais tu dans tes valises si le voyage dure 10 heures?
2) Le plus beau voyage papier que tu ais fait c'était avec quel livre ?
3) Si tu devais apprendre une langue à cause d'un livre qu'elle serait elle ?
4) Où as tu emmené un livre le plus loin ?
5) Littérature étrangère ou française ? Si étrangère d'où sur la planète et as tu un coup de coeur ?
6) As tu déja connu le décalage horaire à cause d'un livre ? 
7) Lecture dans les transports en communs, en voiture, en train ... ? as tu une préférence ?
8) Si tu devais créer un voyage imaginaire quelles sont les lectures qui t'influenceraient pour donner vie à ce voyage ?
9) As tu déja croisé des voyageurs réels ou non au cours de tes lectures ?
10) Qui dit voyage dit compagnons qui serait susceptible de t'accompagner ?
11) Lorsqu'un pancake prend l'avion à destination de Toronto et qu'il fait une escale technique à Saint Claude qu'est ce qu'on dit ? 
a) Qu'il n'est pas arrivé à Toronto
b) Qu'il était supposé arrivé à Toronto
c) Mais qu'est ce qu'il fou se maudit pancake Tabernacle ?
d) La réponse D


Je vais donc faire entrer dans la danse : ( Allez y faire un tour ils sont tous différents et très sympa)

Mes complices :
De nouvelles connaissances que j'aimerai découvrir:
Et bien entendu il y a un retour à l'envoyeur :) à toi de plancher sur le voyage !!

Je n'ai pas 11 personnes désolais je ne respecte pas souvent les consignes. 

Bien à vous !!

Haruko

dimanche 1 juillet 2012

Un univers de papier: Plongée dans l'horreur

La maison de Poupées de Junji Ito. éditions Tonkam.




Je lis de tout certes mais l'horreur n'est vraiment pas ma tasse de thé. 

Ce recueil compile sept histoires courtes inquiétantes et étranges. Un rien peut virer au cauchemar, le mangaka utilise le quotidien, l'anodin pour en faire une histoire inquiétante et affreusement effrayante, ça fait froid dans le dos. 
C'est un peu comme lire chair de poule quand on était au collège, j'ai essayé mais je n'ai pas aimé. 

Si vous aimez le monde de l'horreur se recueil est pour vous. Moi je l'ai lu en plein jour pour éviter les cauchemars. 

Bonne lecture !

Haruko.