Irasshaimase, Bienvenue, Huan ying dans mon monde.

jeudi 20 août 2015

Le petit Prince

Le petit prince de Mark Osborne.

Quand les américains récupèrent un classique français à quoi s'attendre ? Et bien à un dessin animé magique, de toute beauté, qui garde la poésie et la féerie triste de l’œuvre originale.

Oui le petit prince est triste mais si beau. (Quoi faut bien que je justifie mes yeux rouges à la sortie de la salle et l'épaule mouillée de Darling.)

Le dessin animé se distingue par le travail sur les différentes séquences. Les animations en papier, les univers ... Chacun connait la réplique culte de la rencontre entre le renard et le petit prince. On ne voit bien qu'avec le cœur l'essentiel est invisible pour les yeux, mais au fond en avons nous toujours compris le sens profond ?

Ici notre héroïne va découvrir qu'apprivoiser peut faire des bleus à l'âme mais qu'il est beau de faire cette expérience car on en sort grandi. Et qu'avoir un brin de folie, une part d'enfance ne gène en rien le fait de devenir un ou une adulte formidable bien au contraire, ça nous rend vivant. 

Alors oui mille fois oui aller voir ce petit prince. Il vaut le détour.

Bonne toile !!
Haruko


Récemment au cinéma

La femme au tableau,

Film émouvant sur la restitution des objets d'art volés aux juifs par les nazis. C'est le combat d'une femme pour récupérer le portrait de sa tante Adèle Bloch-Bauer, peinte dans les années 20 par Gustav Klimt. Cette œuvre d'art est considérée comme la "Joconde" autrichienne.

 Maria Altmann, octogénaire excentrique, se met en tête suite au décès de sa sœur de réunir ses souvenirs. Or cette immigrée qui a fui l'Autriche sous la montée nazi, compte parmi ses plus précieux instants familiaux, cinq peintures de Gustav Klimt. Elle charge donc un jeune avocat, Randol Schoenberg, d'une mission qui semble impossible ... récupérer ses biens spoliés. 
Dans un premier temps le jeune homme est septique et ne voit qu'une opportunité financière et un moyen de booster sa carrière, mais en plaidant la cause de Maria, il se replonge dans son propre passé, lui le petit fils d'un grand compositeur. Et contre toute attente c'est lui qui mènera une lutte acharnée contre l'état Autrichien, amenant ce dernier sur les bancs du tribunal, pour reconnaitre ses erreurs. Soutenus par de nombreux personnages secondaires, c'est un combat à la David contre Goliath qui se joue.

Inspiré d'une histoire vraie, il fait écho aux différents procès pour la restitutions d’œuvres mal acquises. Il montre que des fois le dialogues pourrait être la clé mais que face aux portes fermées le désespoir et la ténacité sont des armes bien plus massives. 

 Je tire mon chapeau aux acteurs.  

J'ai beaucoup aimé. Je le conseille si vous aimez Klimt, si vous avez aimé le discours d'un roi, le Majordome... 




 Adèle Bloch-Bauer.


 Bien à vous !!

Haruko