Irasshaimase, Bienvenue, Huan ying dans mon monde.

lundi 10 septembre 2018

Black Klansman, adapté par Spike Lee

Depuis le mois de mai, je suis restée loin du clavier car j'ai une mission de tout les instant m'occuper d'un jeune chiot fou. 
Mais j'ai eue le temps de lire et voir des films quand même. Alors je vous partage une petite pépite cinématographique : Blackkklansman, j'ai infiltré le Ku klux Klan de Spike Lee.




Synopsis:


Au début des années 70, au plus fort de la lutte pour les droits civiques, plusieurs émeutes raciales éclatent dans les grandes villes des États-Unis. Ron Stallworth devient le premier officier Noir américain du Colorado Springs Police Department, mais son arrivée est accueillie avec scepticisme, voire avec une franche hostilité, par les agents les moins gradés du commissariat. Prenant son courage à deux mains, Stallworth va tenter de faire bouger les lignes et, peut-être, de laisser une trace dans l'histoire. Il se fixe alors une mission des plus périlleuses : infiltrer le Ku Klux Klan pour en dénoncer les exactions.


En se faisant passer pour un extrémiste, Stallworth contacte le groupuscule : il ne tarde pas à se voir convier d'en intégrer la garde rapprochée. Il entretient même un rapport privilégié avec le "Grand Wizard" du Klan, David Duke, enchanté par l'engagement de Ron en faveur d'une Amérique blanche. Tandis que l'enquête progresse et devient de plus en plus complexe, Flip Zimmerman, collègue de Stallworth, se fait passer pour Ron lors des rendez-vous avec les membres du groupe suprémaciste et apprend ainsi qu'une opération meurtrière se prépare. Ensemble, Stallworth et Zimmerman font équipe pour neutraliser le Klan dont le véritable objectif est d'aseptiser son discours ultra-violent pour séduire ainsi le plus grand nombre. (Allociné)



Le pouvoir de ce film est à la fois dans l'humour et le message qu'il délivre. Spike Lee joue sur deux tableaux, celui des années 70 et aujourd'hui avec l'Amérique de Trump. Il y a d'un côté les black panthers et le ku klux klan et de l'autre les suprémacistes blancs et les black lives matter, 50 ans plus tard. En 2018, il faut encore et toujours se battre pour que nous ne sombrions pas dans un monde où la tolérance ne serait qu'un vague souvenir d'une époque révolue. Dans les années 70, Ron Stallworth, membre de la police et afro-américain, va avec un certain culot infiltrer la haine et faire vaciller le KKK. Cette histoire vraie est à l'origine du film. Vous allez rire, mais aussi grincer des dents ou pleurer. J'ai rarement vu une salle de cinéma aussi silencieuse et une ambiance aussi lourde à la fin d'un film. Mais si certains avaient besoin d'un électrochoc ce film en est un. 
Je vous invite à aller le voir pour tout un tas de raisons, garder foi en ce que nous sommes, garder la flamme contre l'obscurantisme, rester à l'écoute ... 

Bien à vous.

Haruko