Irasshaimase, Bienvenue, Huan ying dans mon monde.

jeudi 3 février 2022

2021 une nouvelle page ... 2022 est déjà là.

 2021 est toute jeune (nous ne sommes que le 13 janvier) et fraiche (la neige tombe enfin ouiiiiiii), du coup je fais un petit bilan de 2020. 

Il y a deux ans, j'ai pris la ferme décision de quitter le métier que j'exerçais depuis 12 années. 12 ans c'est presque la moitié de ma jeune vie. Sachez que je ne le regrette pas, bien au contraire c'est la meilleure décision que j'ai prise depuis celle de dire oui à celui qui est devenu mon mari. Je n'ai pas quitté mon boulot sur une note sereine, mais j'ai laissé ça de coté pour aller de l'avant. Depuis souvent la question angoissée de ma reconversion brule les lèvres de mon entourage. Cette injonction au travail, je vais donc prendre le temps d'y penser pour choisir le travail de ma seconde vie avec discernement pour être bien, en harmonie avec moi-même. Je comprends qu'en ces temps un peu flou et trouble, on puisse s'inquiéter mais je vais bien. 

2020, c'est aussi beaucoup de temps chez nous. Et une volonté de faire un peu de ménage dans l'atelier et les bibliothèques. J'ai un coté un peu conservateur, je m'attache même aux livres que je n'ai pas lu, pas pu lire ou lu mais pas aimé. Ils peuplent nos bibliothèques et prennent beaucoup de place. Mais que faire d'eux ? Les donner oui mais à qui ? J'ai donc fais le choix de la proximité avec la bouquinerie du Sart, qui a des box comme le relais sauf que là pas d'habits (quoi que ils ont ouvert une friperie) mais des livres. J'ai donc donné mes livres d'étudiantes (souvenirs souvenirs), des non lu, qui sait un étudiant ou un passionné trouvera son bonheur. Comme moi quand je rentre dans une bouquinerie ou une librairie. 

2021 est passée vite avec son lot de questions, d'angoisses, de joies, de baisses de motivation... Bref nous avons construit une vie en période de pandémie. 

Alors que c'est il passé depuis que j'ai écris ces lignes que je n'ai pas posté ?? 

Je ne regrette toujours pas d'avoir quitter mon job, je suis toujours le sujet d'inquiétude de certains et l'objet de regard de biais un peu jugeant d'autre, mais qu'importe. 

Le Corona virus est toujours à nos côtés, il en est a son Xième variant, nous obligeant à repenser l'avenir que l'ont souhaiter dessiner. Pas de salon de thé pour moi mais un autre plan. Je vais donner vie à mes chimères.



lundi 5 octobre 2020

Gaufres et dragons

Comment ne pas succomber au super programme qu'offre ce art book, du sucré et des écailles. Et oui je suis gourmande et fan de dragon, alors forcément ce projet m'a tapé dans l'oeil. Et puis j'ai découvert un artiste dont l'univers me plait énormément. Je l'ai croisé sans le savoir au détour d'un jeu de société, d'un visuel de wakfu ... 

Alors si comme moi vous aimez les gaufres et les dragons, c'est sur ulule que ça se passe. Le lien est juste en dessous. 

https://fr.ulule.com/gaufresetdragons/


Bien à vous !

Haruko

mardi 15 septembre 2020

Kiroho Les disparus de Bois-sur-mer.

 Petite BD des éditions Ankama qui avait attiré ma curiosité il y a quelques temps pour plusieurs raisons (dessin, ambiance et puis la curiosité). 

L'histoire est sympathique, mais elle laisse un goût d'inachevé ce qui est dommage. C'est une histoire en un volume, qui entre directement dans le vif du sujet sans présentation des personnages, de leurs interactions, de l'univers des kiroho. 

L'auteur tient clairement un univers qui mériterait d'être développé. Quand on referme le livre, on se dit qu'il lui faudrait un préquel et une suite. Pour ma part, j'ai accroché à l'histoire et à cet univers d'esprits, mais je suis restée sur ma faim, avec des questions Comment devient on chasseurs de Kiroho ? Pourquoi les kiroho sont mauvais ? Comment se forme ceux qui ont une forme objet ou animal ? Y a quoi dans toutes les fioles du professeur ? Pourquoi il a un Kiroho en fiole ? Ont ils tous des pouvoirs ? ...

Bref vous l'aurez comprit j'ai aimé l'histoire mais avec un petit regret. Si vous aimez les histoires d'esprits dans la brume, les récits courts et agréable à lire, alors vous trouverez votre bonheur. 



Bien à vous !!

Haruko

mercredi 9 septembre 2020

Quand on devient financeur de projets...

 Bonjour à tous, 

Voila un petit moment que j'ai envie d'écrire un billet sur le crowdfunding/ financement participatif, pour moi ma plateforme de prédilection c'est Ulule. 

J'y ai trouvé des classiques illustrés par une bédéiste que j'adore (Jane Austen et Margaux Motin hiiiii j'adore), des jeux, des projets qui ont du sens, des inspirations... bref quand j'ai un peu de pécule de côté je prends part à des entreprises personnelles et/ou professionnelles qui me font plaisir. 

En fait y a la joie d'être un mécène sans la fortune, le plaisir de prendre part à des projets qui font sens, des démarches réfléchies, mettre de l'humain (certains projets permettent à leur porteur de démarrer une nouvelle aventure, une reconversion ou tout simplement de vivre leur passion) et des fois on trouve des pépites, des univers insoupçonnés... ça c'est chouette, tu hulules ou ulule avec plaisir. 

Et vous avez vous déjà tenté l'aventure ? avez vous des plateformes de prédilection ? 

Bien à vous !!

Haruko.

lundi 31 août 2020

Quelques sorties depuis le déconfinement.

Pandémie oblige je sors peu dans les lieux où je suis susceptible de finir dans une foule. Je suis donc aller voir quelques films, parce que oui ça m'a manqué de ne plus aller au ciné. 

Le premier c'était "En avant", juste après le déconfinement. 

Et puis il y a eu Scooby doo, car oui j'adore Scooby. Ce film était génial pour pleins de raisons: c'est un film d'animation raison 1, Il y a l'ancien générique raison 2, des références à d'autres épisodes/films de Scooby Doo raison 3, des références à l'univers Anna Barbera raison 4 et ... je vais m'arrêté là mais si vous aimez Scooby et la mystery team alors foncez. 

Ah oui je suis aussi allez voir Lucky strike, un film de gangster coréen. Si vous aimez les histoires à tiroirs, les coups du destin et le cinéma coréen alors Banco, ce film est pour vous. 

Pour continuer sur le cinéma coréen, mais ce coup si d'animation, il ya eu un joli long métrage appelé "Nous les chiens". Ode à la meute, à la liberté et au fait que les chiens quoi qu'ils adviennent sont les meilleurs amis de l'Homme. Attention si votre petit coeur est sensible "nous les chiens" vous fera pleurer assurément. Certaines images sont dures l'abandon, les combats de chiens, la violence de l'Homme sur l'animal. Mais les couleurs et la fin vous redonneront le sourire et si vous avez un chien, vous aurez envie de lui faire un méga câlin. 

Comme pour faire écho à l'actualité, "la famille Big foot" met en avant la menace qui pèse sur l'Alaska. Big Foot après avoir retrouvé sa famille, s'engage dans une nouvelle cause, noble certes mais lui des siens défendre une vallée de l'exploitation pétrolière. Il est question de greenwashing, sujet d'actualité puisqu'on veut nous vendre de l'électricité verte, des voitures vertes ... mais sans prendre en compte l'ensemble du cycle de production/recyclage. Ici le greenwashing à le visage d'un magnat du pétrole qui "fait du pétrole vert" à grand renfort de fracturation du sol (y a comme dans l'idée de dénoncer aussi la fracturation hydraulique et le gaz de schiste). C'est une histoire de famille et de grande cause à défendre. 

ET enfin celui que j'attendais TENET de Christopher Nolan. 
C'est mon explosion, j'avais besoin d'avoir la rétine qui sature, et le palpitant à 200. Film d'espionnage sur fond de nouvelles technologies futuristes, avec une brochette d'acteurs qui vaut le détour, une bande son electro, le tout dans une course contre la montre autour du monde. Je crois que j'ai été aussi scotchée à l'écran que lorsque j'ai vu Inception. Je pense que c'est le genre de film on aime ou on n'aime pas, y a pas d'avis demi teinte. 

Bonne toile !

Haruko

jeudi 25 juin 2020

Quand je reprends le clavier...

Waouh deux ans, voila presque deux ans que le blog est en sommeil. 
Aujourd'hui je suis venue le dépoussiérer et je lis le dernier message que j'ai laissé. Il parlait de Black Klansman. Il y a un triste écho puisque je parlais déjà des Black lives matter, et nous en reparlons à nouveau suite au meurtre de G.Floyd il y a tout juste un mois. Les lignes bougent mais pas forcément dans le bon sens. 

Je reprends la plume puisque comme au début de cette aventure en dent de scie, je change de vie. Quand j'ai commencé à écrire, je quittais ma vie d'étudiante pour travailler et maintenant je donne le clap de fin à mes années de médiation dans la culture. 

Alors pour ce déconfinement du blog, c'est avec ma sortie cinéma que je vais reprendre le chemin du clavier. 

Je suis allée voir "En avant", voyage initiatique au pays de la magie. Quand croire en soi, faire confiance à un frère un peu mono maniaque du JDR et faire un bout de chemin dans un vieux van pourri avec un demi-père va emmener Ian dans une aventure folle à deux pas de chez lui. C'est une quête, une vraie avec un boss final badass, des alliés inattendus, des énigmes et des épreuves et au final Ian va trouver ce qu'il cherche depuis tant d'années. 


Bien à vous !

Haruko.

lundi 10 septembre 2018

Black Klansman, adapté par Spike Lee

Depuis le mois de mai, je suis restée loin du clavier car j'ai une mission de tout les instant m'occuper d'un jeune chiot fou. 
Mais j'ai eue le temps de lire et voir des films quand même. Alors je vous partage une petite pépite cinématographique : Blackkklansman, j'ai infiltré le Ku klux Klan de Spike Lee.




Synopsis:


Au début des années 70, au plus fort de la lutte pour les droits civiques, plusieurs émeutes raciales éclatent dans les grandes villes des États-Unis. Ron Stallworth devient le premier officier Noir américain du Colorado Springs Police Department, mais son arrivée est accueillie avec scepticisme, voire avec une franche hostilité, par les agents les moins gradés du commissariat. Prenant son courage à deux mains, Stallworth va tenter de faire bouger les lignes et, peut-être, de laisser une trace dans l'histoire. Il se fixe alors une mission des plus périlleuses : infiltrer le Ku Klux Klan pour en dénoncer les exactions.


En se faisant passer pour un extrémiste, Stallworth contacte le groupuscule : il ne tarde pas à se voir convier d'en intégrer la garde rapprochée. Il entretient même un rapport privilégié avec le "Grand Wizard" du Klan, David Duke, enchanté par l'engagement de Ron en faveur d'une Amérique blanche. Tandis que l'enquête progresse et devient de plus en plus complexe, Flip Zimmerman, collègue de Stallworth, se fait passer pour Ron lors des rendez-vous avec les membres du groupe suprémaciste et apprend ainsi qu'une opération meurtrière se prépare. Ensemble, Stallworth et Zimmerman font équipe pour neutraliser le Klan dont le véritable objectif est d'aseptiser son discours ultra-violent pour séduire ainsi le plus grand nombre. (Allociné)



Le pouvoir de ce film est à la fois dans l'humour et le message qu'il délivre. Spike Lee joue sur deux tableaux, celui des années 70 et aujourd'hui avec l'Amérique de Trump. Il y a d'un côté les black panthers et le ku klux klan et de l'autre les suprémacistes blancs et les black lives matter, 50 ans plus tard. En 2018, il faut encore et toujours se battre pour que nous ne sombrions pas dans un monde où la tolérance ne serait qu'un vague souvenir d'une époque révolue. Dans les années 70, Ron Stallworth, membre de la police et afro-américain, va avec un certain culot infiltrer la haine et faire vaciller le KKK. Cette histoire vraie est à l'origine du film. Vous allez rire, mais aussi grincer des dents ou pleurer. J'ai rarement vu une salle de cinéma aussi silencieuse et une ambiance aussi lourde à la fin d'un film. Mais si certains avaient besoin d'un électrochoc ce film en est un. 
Je vous invite à aller le voir pour tout un tas de raisons, garder foi en ce que nous sommes, garder la flamme contre l'obscurantisme, rester à l'écoute ... 

Bien à vous.

Haruko

samedi 28 avril 2018

Alternative écologique

Petit test du soir, bonsoir !!!

J'ai testé les "bee wrap", mais c'est quoi donc que ces choses ? 

Et bien tout bêtement c'est de la toile cirée maison. Alors je vous arrête tout de suite, on ne peux pas faire une nappe cirée, à moins d'avoir un super méga grand four. Je vous explique.

Pour mon test, j'ai choisi mes plus jolis tissus de récup', teint par mes soins lors d'une session teinture naturelle. Il vous faut aussi de la cire d'abeille et votre four. 

Sur un papier cuisson, posez votre tissu repassé (c'est un plus pour avoir un rendu optimum), sepoudrez de paillettes de cire (pour ce premier test, j'ai été un peu trop généreuse sur la cire.) et après on enfourne à 80° jusqu'a ce que la cire ait parfaitement fondue. Laissez refroidir sur une grille ou une surface plate. Pour ma part, j'ai laissé le tout sur ma plaque de cuisson et j'ai laissé refroidir toute la nuit. 




Bon ça c'est le coté petit chimiste, mais vous allez me dire HARUKO à quoi ça sert ? 

Si vous souhaitez réduire vos déchets, vous pouvez remplacer votre aluminium ou cellophane qui couvre vos plats, qui emballe vos sandwichs ...

La cire se nettoie facilement avec une lavette humide. Si les taches sont un peu tenaces, rincez à l'eau tiède, pour éviter de faire refondre la cire. Un petit coup de torchon et hop paré à être réutilisé.

Attention à ne pas utiliser un tissu trop épais, la souplesse ne sera pas géniale. Vous pouvez prendre les mesures de vos plats pour ajuster les dimensions de vos toiles. 

Et quand la toile montrera des signes de faiblesses, il suffira de recommencer l'opération.

Alors à vos fourneaux !!!

Haruko

vendredi 27 avril 2018

Amour aquatique

J'ai depuis mon enfance un faible pour la belle et la bête, et La forme de l'eau est, en son genre une histoire de Belle et de bête. 

Une jeune femme muette, travaille comme technicienne de surface dans un laboratoire scientifique et va croiser la route d'un spécimen un peu particulier. Une forme de vie aquatique, cobaye d'expérience avec qui elle va interagir, communiquer, car au delà des apparences, pour lui elle est normale. 
Elle va donc au mépris des règles et de la société aimer cet être. 

La forme de l'eau vous entraine dans le monde fantastique de Del Toro, moins effrayant que le labyrinthe de Pan, moins japon que Pacifique Rim, le réalisateur vous prend la main pour lentement mais surement vous faire glisser dans l'onde. 

Et à nouveau la bête n'est pas celle que l'on croit. Un peu long par moment, il vous emmène doucement vers la magie. Cet instant suspendu où le secret est révélé. 



Haruko.

vendredi 16 février 2018

The greatest showman

Pourquoi aller voir ce film ?

  • Il y a Hugh Jackman. Je sais c'est un argument qui n'a pas énormément de poids pour certains mais pour moi c'est un argument de choc.
  • Il y a une bande son qui déchire et des chorégraphies vitaminées. 
  • C'est l'histoire d'une cirque dans son expression originelle, bizarre, intrigant, flippant, mais on ne peut pas s'empêcher de pousser la porte du Barnum Circus. Comme pour se rassurer sur notre normalité, sur notre place dans le monde. 
  • C'est une quête de soi. Le personnage principal n'a qu'un but éblouir et prouver qu'il a réussi mais à quel prix ? D'autres se demandent si la réussite et la dignité se jugent au prestige et au succès ? Faut il renoncer à soi pour entrer dans le moule ? Faut il renoncer à ses rêves ?
  • C'est une histoire de normes et surtout de gens hors normes. Ils sont grand, petit, albinos, voltigeurs noirs, poilus, célèbre ou non ... mais ce sont avant tout des artistes qui vibrent sur cette piste aux étoiles. 
C'est une furieuse envie de se lever dans la salle et de danser, danser comme jamais, comme si la transe nous gagnait, comme si d'un seul coup quelque chose de primaire se réveillait au très fond de nous. 
C'est un spectacle, vous allez rire, vous allez pleurer et surtout vous allez aimer. 

Film comédie musicale dans la même veine que moulin rouge.