Irasshaimase, Bienvenue, Huan ying dans mon monde.

samedi 28 septembre 2013

Opéra

J'ai eu la chance de pouvoir visiter l'opéra de Lille durant les J.P, je me suis faufilée avant que la foule ne soit trop dense. 

C'est toujours très agréable de visiter des endroits magiques. On se sent petit dans le hall d'entrée, intimidé pas forcément à notre place et pourtant !!
L'opéra à l'italienne aura vu beaucoup de jean, basket, sac à dos en ce dimanche de journée du patrimoine. 

Mais qu'elle ne fut pas ma surprise en entrant dans la salle, elle est petite. La scène et l'espace dédié à l'orchestre sont très proches du premier rang. Mais il se dégage quelque chose de ces lieux, le velours rouge, le haut plafond peint, les sièges ... on a une envie irrépressible de tester l’acoustique, d'entonner l'air d'opéra que nous préférons mais nous ne pouvons pas poussé par le flot continu de regards avides et curieux.

Pourtant au détour d'un rang, je me pose et je regarde, je m'imprègne des odeurs de vernis, de poussières ... je vis l'opéra. 

C'est un lieu qui a une histoire passionnante, l'opéra est à Lille présent depuis que cette dernière est devenue Française. Petite salle puis édifice majeur, son histoire est jalonnée de grandes premières et d'incendies. Il n'y a pas de fantômes enfin le croit on !!


Bien à vous !!

Haruko

Les Miller, une famille en herbe

Vous ne voulez pas vous prendre la tête, vous aimez l'humour potache et les surprises ?? Alors ce film est pour vous. 

La famille Miller c'est une histoire d'une construction, celle d'une famille. On pense toujours que le lien du sang est au dessus de tout et bien ici, il y a autre chose. Quatre personnages un peu à la dérive, un Adulescent qui n'est pas sorti de l'âge de la fac, dealer de Marie-Jeanne, Rose (qui n'est pas Rose) qui gagne sa vie comme stripteaseuse, un puceau livrer à lui même et une fugueuse.  Cette combinaison éclectique va générer une famille fictive mais liée. Le chouia de Marie-Jeanne qu'il faut faire transiter à la frontière mexicaine va un peu aider. Il faut faire corps pour se fondre dans la masse. 

Pour ma part j'ai beaucoup ris, ça ne vole pas haut mais ça fait un bien fou.


Bien à vous !!

Haruko

Sortie ciné

Le majordome de Lee Daniels.


C'est une autre histoire de l'Amérique; Celle d'un jeune afro né dans une plantation de coton qui va entrer dans le saint des saints, la Maison Blanche. 
C'est l'histoire d'une violence et d'une lutte qui verra son aboutissement dans ce 21ème siècle, avec l'arrivée à la tête de cet immense pays d'un "Black" en la personne de Barack Obama. 

Le film mêle images d'archives et jeu d'acteurs, on voit une famille se bâtir, résister aux tempêtes et en sortir grandie. Cécil Gaines traverse l'histoire et sept présidences, il est à la fois Majordome et père de famille. Il va devoir concilier vie de famille et engagement politique, discrétion et envie de s'impliquer ...
Dans cet Eldorado qui maintes fois tenta et tentera les masses, sommeil une haine sans bornes contre ceux qui à une époque firent la richesse des grandes familles du Sud. Voir la haine dans les yeux des Blancs fait froid dans le dos. 

Ce film est inspiré d'une histoire réelle celle d'Eugène Allen.


Bien à vous !!

Haruko

dimanche 22 septembre 2013

Les Journées du Patrimoine 2013

Une fois de plus beaucoup de choses à voir en peu de temps. 
Mention spéciale pour la ville de Lille qui avait pour l'occasion sorti un petit guide très bien fait, avec un plan, un code couleur ...

En grande fan de travaux plastiques et de bricolage, mon attention fut attirée par une exposition à la fac Lille 3, des robes du 18ème siècle réalisées en ... papier kraft. Et oui je vous le dit en vérité c'est possible et c'est magnifique. L'illusion est parfaite jusqu'à ce que vous vous approchiez de ces magnifiques robes et ensembles. 
J'ai pu discuter un peu avec les costumières et je dois dire qu'elles ont su allier leurs passions pour le dessin, les jolies choses et la restitutions historiques avec beaucoup de panache. Ce qui m'a le plus éblouis c'est la finesse des traits qui reproduisent les broderies, c'était de toute beauté.

Robes de dame à la cour, robe de la petite chocolatière, ensemble masculin, costume d'enfant... toutes les classes sociales, tout les âges et tout les rangs présenté en papier.

Chapeau bas Mesdames !!






 












Je suis allée voir les livres anciens bien sur. Mais aussi l'exposition d’œuvres en verre, intitulée "Verre l'Est". L'espace d'exposition est tout petit, mais il a su rendre justice à des pièces qui sublime le matériau de base. Le verre devient multicolore, translucide, comme de la cire ou encore brut comme une pierre précieuse extraite de sa gangue. La lumière joue avec les œuvres. C'est à voir.

Une sélection d’œuvres d’artistes tchèques issues des collections du Musée-atelier départemental du Verre à Sars- Poteries, l’exposition montre que le verre est un réel médium pour l’art et un moyen d’expression à part entière. Des œuvres sculpturales donnent à découvrir des jeux de lumière et de matières, d’espaces et de formes, de couleurs et de transparences propres à la créativité tchèque. Elles mettent en lumière un langage visuel qui aura marqué et marque encore le verre contemporain aujourd’hui.
Les pièces seront exposées jusqu'au 4 octobre 2013.

Bien à vous !!

Haruko

mercredi 18 septembre 2013

Amélie Poulain dans la vrai vie

J'ai toujours adoré la fabuleuse course d'orientation qu'Amélie met en place pour que son bien aimé récupère son album photo sans qu'il ne sache qui elle est. 

Il y a quelques chose de très romantique et de magique.

Il arrive que dans la vrai vie ce genre d'histoires existent.

Pour retrouver l'illustre inconnu qui à fait papillonner votre cœur.

Bien à vous !!

Harruko

Challenge un mois un classique

Mon classique du mois de septembre sera :


Peau d'âne de Jacques Demy. Film musical de 1970 qui a enchanté mon enfance. 


Pourquoi est il un classique pour moi ?

1) Il est inspiré du conte de Ch. Perrault daté de 1694.

2) Il met en scène des monstres du cinéma Jean Marais, Catherine Deneuve, Jacques Perrin
 Petit détail Coluche joue dans une scène.

3) C'est un film qui ressemble à une comédie musicale, ce qui en fait un classique des années 70. Les couleurs sont très pop et peace &love. Jacques Demy ayant était deux ans aux Etats-Unis, il ramène une part de cette culture en France.


4) Les robes, les décors, la fée des Lilas, les dialogues ... c'est inoubliable. 

5) Le palais du Prince c'est le château de Chambord. 

Voila cinq raisons qui me pousse à en faire un classique. 

Mais c'est surtout un conte romantique, où une princesse fuit l'amour déplacé de son père, pour faire tomber sous son charme un jeune et beau prince, qui à son tour va être malade d'amour. C'est une histoire vieille comme le monde, mais qui est ici mise en scène avec beaucoup de féerie.

Il y a une référence à la Belle & la Bête de Cocteau, le château bleu, celui de peau d'âne est envahi par la végétation et les statues sont vivantes. Le père de Peau d'âne est incarné par Jean Marais.

C'est un film qu'il faut voir avec un second regard, un regard d'adulte, il est plein de références à d'autres contes, à des contemporains de Perrault ...




Bien à vous !!

Haruko

mardi 17 septembre 2013

Raisons et sentiments sur un classique de la littérature féminine

Orgueil et Préjugés de Jane Austen.


Me faut il encore présenter l'histoire ? 
Pour les personnes n'ayant jamais entendu parler de ce livre, je vous pose le décor. 

Nous sommes en Angleterre à la fin du XVIIIème siècle, dans le Comté du Herthfordshire; le bourg de Longbourn est en ébullition car le domaine de Netherfield Park est loué par un riche célibataire Mr Bingley. Mrs Bennet y voit une rare occasion de marier une de ces cinq filles, avec un jeune parti digne d'intéret. Lors d'un bal donné à Meryton, les filles Bennet font la connaissance de Bingley et de son ami Darcy, qui fera forte impression sur la société rurale et sur la seconde fille Bennet en particulier. Il sera question dans la suite du roman d'amours naissants et timides, d'orgueils blessés et de préjugés que le temps et la force des sentiments balayeront. 

C'est une histoire romanesque, drôle, où il est facile de s'attacher à Elizabeth si vive d'esprit, ironique et indépendante. 
Le roman rappelle que l'habit ne fait pas le moine, et qu'un orgueil apparent n'est pas toujours signe d'une personnalité orgueilleuse. Il donne la part belle aux sentiments, comme ne pas se sentir affligé pour ce pauvre Collins qui frôle la bêtise à chaque parole, comment ne pas être piqué au vif par la réflexion de Darcy concernant Elizabeth au bal ... 
Il soulève aussi les rigidités de la société de l'époque et le fait que pour s'assurer la sécurité financière et sociale, une jeune fille doit faire un bon mariage.

J'aime la relation qui peu à peu se lie entre Elizabeth et Darcy, ce duel d'esprit, où les deux protagonistes sont sur un même pied d'égalité, bien que venant de milieux sociaux opposés. J'aime la part subtile de la nature, elle est présente dans l'évocation du parc de Pemberley ... on imagine des paysages anglais et des jardins magnifiques où l'on aimerait se promener. Elizabeth Bennett a quelques chose de très moderne, elle ne se soumet pas, elle fait preuve de trait d'esprit ... c'est une femme qui pense.

Les adaptations en films ou en séries, sont nombreuses. 
Le film de 2005 avec Keira Knightley et Matthew Macfayden ainsi que la série avec Colin First; On mon vote. 






















Il y a aussi les nombreuses "appropriations" comme dans Mariage à Bollywood sous titré Bride & Prejudice, ou encore Orgueil et Préjugés et Zombies (parodie que j'ai bien aimée) et plus récemment j'ai lu  La mort s'invite à Pemberley.


Bref  je vous souhaite à tous bonne lecture !!

Haruko

samedi 14 septembre 2013

Un archer à la télé

Arrow, 2012, Saison 2 en cours


L'automne est de retour alors je regarde des séries bien au chaud. 

La dernière en date Arrow, qui met en scène le personnage de Green Arrow. On croise l'archer D.C comics dans Batman Dark Knight Returns dont je vous avez déja parlé y a un petit moment. 

Oliver Queen disparait en mer suite au naufrage du yacht de son père (ici dans la série). Il échoue sur une île où sa seule préoccupation pendant cinq ans sera de survivre, faisant de lui un homme neuf. Plus fort, plus déterminer, détenteur d'une liste et tavelé de cicatrices. De retour chez lui, il va endosser l'uniforme du justicier et mener un double vie sous le nom de Green Arrow. 



Perso j'adhère !!

Bien à vous !!

Haruko

jeudi 12 septembre 2013

Crime dans le Derbyshire

La mort s'invite à Pemberley de P.D. James.


On connait toutes et tous Orgueil et Préjugés. Les répliques acerbes de Darcy à l'encontre d'Elizabeth Bennet, le gentil Bingley et son affection pour Jane, la folie de Lydia et son mariage avec Whickham, Les préjugés d'Elizabeth puis sa prise de conscience de son amour pour le gentleman de Pemberley ...

Mais savez vous ce que ce passe après leurs mariages ??

P.D. James nous propose une suite où l'intégrité des personnages est conservée. On est toujours dans l'univers de Jane Austen bien que ce ne soit pas sa plume qui officie. 
L'histoire se situe six après la fin d'O&P. Les Bingley sont installés dans un domaine proche de Pemberley, quatre filles Bennet sont mariées et cinq petits-enfants sont nés. A la veille du bal de Lady Ann, Lydia débarque hystérique au domaine des Darcy. Son époux et Denny, le meilleur ami de ce dernier, se querellent dans les bois de Pemberley et des coups de feux se sont fait entendre. Un corps est retrouvé c'est celui de Denny et Whickam est en sang. 
Vont remonter à la surface des rancœurs sororales, des doutes et la suspicion.

C'est une suite policière qui conserve avec brio toute l'authenticité d'O&P. Je l'ai lu en 24 heures. On replonge avec délectation dans cet univers. On retrouve les complicités des ainées Bennet ...



Bonne lecture à tous !!

Haruko

Article interdit au moins de 18 ans

L'empire des sens, 1976.


Dans les années 70, la France découvre dans le cadre de la sélection du festival de Cannes (La quinzaine des réalisateurs), L'empire des sens de Nagisa Oshima.

Projeté en troisième partie de soirée dans les cinémas et on comprend pourquoi, ce film a connu la censure au Japon et ne doit sa sortie en France qu'au fait que la coproduction soit française. Il provoqua le scandale à cause de son caractère pornographique.

L'histoire est un fait divers, qui s'est produit en 1936, au Japon.Une jeune geisha est retrouvée errant dans les rues avec en mains les attributs de son amant, qu'elle avait découpé au couteau, après l'avoir étouffé.

Le film est une ode à la Passion, à l'amour où l'abandon est ultime. Ici la passion va ronger les êtres et les conduire à la déraison absolue puis à la mort. 
Le titre en japonnais fait référence à la corrida, c'est très adapté au vu de la manière dont le film est tourné.
Il y a comme un retour à l'état de Nature, de la philosophie des Lumières, état avec une absence de règles qui s'oppose à son autre versant la civilisation. Ici les protagonistes ne répondent plus au "contrat social", aux règles que la bienséance et l'ordre moral prônent, ne compte que leurs désirs.

Abe Sada, ancienne Geisha, travaille dans une auberge. Lors d'une incartade avec une autre domestique, elle attire l'attention du patron Kichizo. Peu à peu, les deux personnages, vont plonger dans une spirale infernale où leur vie entière n'est régie que par le plaisir de la chair. La seule issue réside dans la mort et la folie. 


Haruko

festival de Cannes 2013

Jeune et Jolie de François Ozon


Il fallait oser (je sais jeux de mots simplistes) parler de prostitution.

J'ai entendu beaucoup de grands cris concernant l'affiche et le sujet même du film, mais personne ne lève son bouclier lorsque la femme objet sert le marketing ou les clips musicaux, pourtant les corps nus s'affichent de manière presque invisible et banalisée dans notre quotidien. Alors oui Jeune et Jolie c'est l'histoire d'une gamine de 17 ans, qui choisi la voie de la prostitution pour repousser ses limites.

Isabelle vient d'un milieu aisé, elle a tout pourtant l'été de ses 17 ans après une nuit avec Félix, son copain allemand, elle va prendre un chemin tortueux. Pourquoi ? pour se défier de son corps, des adultes, des limites ... Qui sait ?

Le film est tourné comme un huis clôt entre Isabelle et Isabelle, les autres personnes ne font que graviter dans son monde.C'est une mise en image sobre et esthétique, un coup de projecteur sur des comportements à risques d'adolescents. Peu être une mise en garde aussi.


Bonne toile à tous !!

Haruko

lundi 9 septembre 2013

L'argent ne fait pas le bonheur

C'est plutôt une ligne droite qui mène à la folie.

L'ivresse de l'argent, d'Im Sang-soo, sorti en 2012.


L'ivresse de l'argent est un film coréen, qui dénonce les travers et les vices du trop d'argent.
Rythme lent, personnages abjectes, honneur dévoyé, famille dysfonctionnelle ... mais une petite lueur d'espoir.

On s'est tous déja dit qu'avoir une fortune serait la solution à tous nos problèmes. Ce film calmera je le pense vos ardeurs à posséder en masse. Être à la tête d'une fortune implique d'avoir des héritiers, et surtout de protéger son bien de tout et de tous. Ce qui confère aux grands riches une certaine tendance à la paranoïa.  
 

Youngjak est le secrétaire de Madame Baek, dirigeante d’un puissant empire industriel coréen. Il est chargé de s’occuper des affaires privées de cette famille à la morale douteuse. Pris dans une spirale de domination et de secrets, perdu entre ses principes et la possibilité de gravir rapidement les échelons vers une vie plus confortable, Youngjak devra choisir son camp, afin de survivre dans cet univers où argent, sexe et pouvoir sont rois… 



Il y a quelque chose de sociologique dans ses films. On a une famille de pouvoir sous le microscope. Le rythme du film permet de saisir toutes les aspérités, toutes les facettes de cette petite communauté, personne n'est épargné. Il y a comme une sorte de frénésie à contrôler, les apparences, le pouvoir et l'argent. Mais va-t-elle jusqu'à rendre l'Homme prisonnier et déshumanisé ?
 Il n'est pas question ici d'un happy end, j'ai fais mention d'une lueur d'espoir. La fin du film est très parlante.

Le réalisateur Im Sang-soo, est passé plusieurs fois par la célèbre croisette de Cannes. Il est notamment connu pour un autre de ses films The Housemaid. 

Bonne toile à tous !!

Haruko

samedi 7 septembre 2013

Science fiction et manga

Gantz d'Hiroya Oku chez Tonkam.


Alors qu'ils auraient dû mourir écrasés par un métro, Keï Kurono et Masaru Kato se retrouvent dans un étrange appartement en compagnie d'autres personnes. Une mystérieuse sphère noire les somme d'éliminer "l'homme poireau" ...

C'est très très particulier. Keï et Masaru vont se retrouver dans une drôle de situation, dans une sorte de purgatoire, sorte de No man's Land. La sphère noire s'établie en sorte maître absolu, "Votre minable vie est terminée ... ce que vous ferez dans la suivante ne regarde que moi, car telle est ma logique."



C'est un manga pour public averti 16 ans et +.

Bonne lecture !!

Haruko

Sous les vents de Neptune

Fred Vargas, nous livre une nouvelle enquête du célèbre Adamsberg. 

Un souvenir d'enfance, hante le commissaire. Un tueur au trident refait surface et le traque jusqu'au Canada. 
C'est une traque longue et très vieille. Elle a le goût du sirop d'érable et du sang. 
Cette enquête prouve une fois de plus que la vengeance est un plat qui se mange froid. 

Dans sa jeunesse Adamsberg, couvre son frère Raphaël, qui est accusé du meurtre de sa jeune amie, Lise Autan. Mais le commissaire est persuadé au plus profond de son être bizaroïdement constitué que le juge Fulgence est le coupable au Trident.
Raphaël disparait, Adamsberg se fossilise mais lorsque qu'une jeune fille se fait tuer à Shiltigheim, Neptune refait surface. Suspens, accent coloré du Québec et retrouvailles inespérées. 



Bien à vous !!

Haruko

mardi 3 septembre 2013

Kate et Léopold

A l'écran Hugh Jackman et Liev Schreiber derrière la caméra James Mangold Dénominateur commun Wolverine et non pas ici. 

Le film qui les réuni dans le monde magique d' Hollywood est une pure comédie romantique. 

Un portail temporel, un Duc en avance sur son temps, un doux rêveur en décalage avec son époque, une working girl. Les éléments sont plantés. 
Le 3ème Duc d'Albany, Léopold est projeté de son New York du XIXème siècle, dans le New York 21ème de Kate. Stuart l'ex un peu farfelu de Kate, n'aura de cesse de la convaincre que Léopold vient du 19ème siècle et qu'il a trouvé le portail sur le pont de Brooklyn. 200 ans les séparent, quiproquos et malentendus sont au rendez vous. Mais Kate va peu à peu se laisser attendrir par les manières d'un autre temps de ce parfait gentleman. 



C'est romantique et bien sur y a Hugh Jackman. Le film n'est pas tout jeune, il est sorti en 2001. Mais mais la magie opère toujours. Pour ma part J'aime beaucoup !!

Bien à vous !!

Haruko

lundi 2 septembre 2013

Mais qui sommes nous ?

Exposition Identité 


La question de l'identité est délicate. Rien n'est figé, les cultures sont en constante évolution. L'exposition temporaire du musée d'histoires naturelles de Lille, présente des pièces magnifiques de vrais bijoux d’ethnographie.

Longtemps nous avons chercher à civiliser le Bon Sauvage, sans pour autant prêter attention à ces artistes, ces savoir-faire et coutumes que le colonialisme a policé voir annihilé. Les vitrines nous font faire le tour de la planète dans un tourbillon de couleurs, de maitrise des matériaux qui raviront les yeux des petits et des grands. On nous invite au voyage et surtout à prendre conscience que l'Identité est fragile. 

C'est une chose qui est revendiqué à corps et à cris mais qui est si éphémère, certains objets présentés sont les derniers vestiges de grandes communautés humaines disparues ou réduites à l'état d'un gros village. On prend aussi conscience que cette diversité est un trésor mais qu'elle ne peut pas être mise sous cloche sinon elle se sclérose. 
 
Et lorsqu'on pense que nous sommes tous différents une vitrine vient nous rappeler que certains outils, certains schémas de vies sont communs à l'Humanité.

Elle permet de casser des clichés, elle invite à comprendre la démarche des ethnologues ... 



Si vos pas vous emmènent dans ce coin de Lille passez la porte du musée et allez voir l'expo'.
Elle se tient au Musée d'Histoire naturelle rue de Bruxelles, jusqu'au 5 janvier 2014.
Plein tarif: 4 euros
Tarif réduit: 2.5 euros 

Pour l'exposition il existe un guide à destination du jeune public, je l'ai testé en compagnie de mon acolyte les 9 muses, nous nous sommes bien amusées et il permet d'attirer l'attention des plus jeunes sur certaines pièces.

Bien à vous !!

Haruko