Irasshaimase, Bienvenue, Huan ying dans mon monde.

jeudi 5 juillet 2012

Un univers de papier: la librairie des Ombres

La librairie des Ombres de Mikkel Birkegaard.





Quand Jon, avocat à Copenhague, plaide rien ne lui résiste, toutes les affaires se soldent par une victoire sans tâches. Aptitude particulière, charisme ou simple confiance en soi ? 
Quand Luca, libraire à la lubri di Luca, lit le livre devient vivant, il vibre au point de le faire entrer en transe et de provoquer sa mort. 
Mais quel lien lie ces deux personnes, de prime abord leur nom de famille Campelli mais rien d'autre ne semble les unir. Pourtant Luca est le père de Jon et sa mort va éclairer la vie de ce dernier. 20 ans après avoir coupé les ponts avec son père, il se retrouve à son enterrement et va devoir faire des choix accepter l'héritage matériel et spirituel de ce père qui l'a rejeté ? ou continuer sa vie et penser à sa carrière ? 
Et si carrière et héritage avait un lien ? 
Dans sa quête de vérité Jon va soulever le voile de la lecture et entrer dans un monde où lire devient une arme. Il va découvrir la société Bibliophile dont son père fut un acteur majeur, il va découvrir la lutte qui oppose récepteur et émetteur, il va aussi comprendre tout l'amour d'un père qui a préféré être un mauvais père plutôt qu'un père sans fils, mais aussi le côté obscur avec la société de l'Ombre.

Alors qui sont ces Lettore dotés d'un pouvoir hors norme, capable d'influencer la lecture des autres, de créer des mondes merveilleux, de générer des images et de faire naitre des histoires ... mais aussi de manipuler au delà des limites allant jusqu'au meurtre ? Qui se cache derrière la société de l'Ombre ? Vous le découvrirez en lisant la Librairie des Ombres. 


Pourquoi j'ai bien aimé ?

Lire procure une évasion et le pouvoir des Lettore c'est un peu ce qu'on ressent quand un livre nous tient tant il est captivant. Le principe des aptitudes émettre les images, les sons ou les recevoir c'est se que l'on ressent face à la lecture. Nous ne sommes pas tous capables de transporter les foules à la lecture d'un discours ou d'un livre par contre on peut recevoir le texte. Quand on est petit, on adore écouter les histoires et si le lecteur est bon il les rend vivantes juste grâce à sa voix.
L'univers du livre est agréable, on se sent chez soit dans cette librairie de papier. 
C'est un thriller où on pourrait presque avoir un crime parfait. Lire peut tuer sans laisser de marques. 
J'ai aussi aimé l'idée qui veut que les livres se chargent d'énergie, à force de les lire, comme si on pouvait ainsi avoir un lien avec les lecteurs passés. La fin ne pouvait que se dérouler à Alexandrie, c'est la bibliothèque originelle. 
On trouve dans ces lignes une réelle passion pour le livre, que tout amateur de lecture partage. 


"Les textes sans lecteurs ne disent rien. il faut des lecteurs, mais alors, oui, ils parlent. Oui, ils chantent,ils chuchotent, ils crient même. [...]"

Bonne lecture !

Haruko

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